#22 Seijun Suzuki


SEIJUN SUZUKI 
Un agitateur au sein des studios japonais

Par Romain Dabert

À propos de cinq films : La Trilogie de la chair : La Barrière de chair – Histoire d’une prostituée – Carmen de Kawachi, Le Vagabond de Tokyo, La Marque du tueur.

Le réalisateur japonais Seijun Suzuki représente une icône pour une génération de cinéphiles, et fait encore aujourd’hui figure d’auteur rebelle et anticonformiste. 

Personnalité marquante du studio Nikkatsu, au sein duquel il officie jusqu’à son renvoi en 1967, il s’illustre par un style visuel audacieux, parfois expérimental, et par un ton transgressif détournant certains codes établis du cinéma de genre. En résultent des œuvres spectaculaires, surprenantes, ludiques.

Ce livre revient sur les dernières années de sa carrière au sein du studio à partir de cinq films réalisés entre 1964 et 1967 : La Trilogie de la chair : La Barrière de chair (1964), Histoire d’une prostituée (1965), Carmen de Kawachi (1966), Le Vagabond de Tokyo (1966) et La Marque du tueur (1967).

Romain Dabert est diplômé en études cinématographiques à l’université Sorbonne Nouvelle – Paris 3. Passionné par les cinématographies asiatiques, ses travaux de recherche portent sur le cinéma japonais des années 1960, et en particulier sur la carrière du réalisateur Seijun Suzuki.